Juliette Porte et Delphine Thivet, projet TransagriNA
L’agroforesterie consiste à associer les arbres et les cultures sur une parcelle agricole. Certains agriculteurs se tournent vers l’agroforesterie car ils ont acquis le sentiment que le système conventionnel est « à bout de souffle » et ne leur permet plus de vivre correctement. Éthiquement et philosophiquement, ils ont également acquis le sentiment que l’agriculture conventionnelle les sépare du « monde du vivant ». Aux niveaux économique et environnemental, on constate qu’une ferme en agroforesterie peut à la fois tendre vers une résilience des écosystèmes et un bénéfice économique par la valorisation du bois. En termes de perspectives, l’agroforesterie peine à se diffuser dans le secteur et dans le public, et reste marginale. Le projet vise à répondre aux problématiques suivantes : Comment les agriculteurs, en donnant une place à l’arbre au sein de leur système de ferme, en arrivent-ils (ou pas) à développer un rapport avec le vivant ? Comment l’action publique, inscrite dans un modèle économique capitaliste, peut-elle (ou pas) prendre en compte le vivant pour se renouveler ? Comment une agriculture du vivant se diffuse-t-elle et vient renouveler (ou pas) les systèmes alimentaires et les modes de consommation alimentaires ?
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- Martin Galilee (mgalilee)
- 20 mars 2023 22:31
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